Lorsque l’on débarque dans un pays inconnu, tout reste à découvrir. C’est un peu la même chose quand on arrive dans Second Life: comment personnaliser son avatar, comment joindre des communautés et des groupes d’intérêt, comment créer des choses et des lieux, comment organiser des événements. Lors de mes premiers pas virtuels, j’ai été agréablement surpris par la générosité et la disponibilité des résidents, souvent prêts à me dépanner et à m'expliquer comment évoluer et créer dans ce monde.

Qui suis-je?

Dans toute sa beauté et sa complexité, le corps humain est un véhicule utilisé par l'âme pour expérimenter la vie matérielle et biologique. L’existence précède la naissance et se poursuit après la mort de ce véhicule. Nous possédons d’autres véhicules adaptés à d’autres dimensions, par exemple le corps astral avec lequel on se ballade quand le corps physique se repose. C’est le même Je Suis qui utilise ces différents véhicules, avec la même aisance.

Après une petite période d’acclimatation, le même phénomène se produit avec son avatar. On ne pense plus “ah, je suis un corps qui discute avec un autre corps”; on discute, on échange, on agit. On développe une activité relationnelle et créative dans un environnement spécifique.

Peut-être est-ce dû à l'anonymat, ou à l'espace de liberté inhérent à ce monde, ou peut-être que l'intuition prend le relais des cinq sens habituels:  les synchronismes et les coïncidences abondent dans Second Life. C'est un espace gouverné par les attirances réciproques. Les idées et ressentis deviennent magnétiques, les centres d'intérêt convergent ou divergent dynamiquement.

Chez les personnes vulnérables et manquant de maturité, l'exploration du Metaverse peut aussi se révéler désastreuse: projeter ses espoirs et attentes sur les autres conduit très souvent à d'amères déceptions.

Enfin, le Métaverse offre des possibilités intéressantes dans certaines thérapies. Par exemple, l'expérience en immersion associé à des jeux de rôles ou à des mises en situation permet de modifier des comportement névrotiques, voire de guérir des phobies.

La meilleure manière d'aborder le Metaverse, c'est de se réjouir d'avoir découvert un nouvel espace de création individuelle et collective. De création au sens large du terme.

Dans son profil, Ambre précise:

Le Buddha a dit: "C'est ton esprit qui crée le monde.” Tout ce que tu vis dans Second Life te changera subtilement et affectera les autres, dans tous les mondes. Pour cette raison, je pimente ma vie et mon art de beauté et d'amour.