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Initiative UDC sur l'mmigration de masse

Au lendemain de l’acceptation de l'initiative de l'UDC contre l'immigration de masse, de nombreuses voix se sont élevées en Suisse, redoutant ses conséquences négatives sur l’économie et nos relations avec l’Union Européenne.

A l’étranger, ce vote a choqué au-delà des frontières de l’Europe. Déjà entachée par le comportement de ses banques, la Suisse a saboté une nouvelle part du capital de sympathie qu’elle possède sur le plan international.

Les grands courants de l’histoire sont des accumulations d’émotions collectives...

Dans les mois qui suivirent cette votation, les réactions indignées des responsables politiques et économiques des membres de l’Union se sont multipliées, trouvant des échos dans le monde entier. Relayées par les médias, elles ont alimenté les discussions de couloir des parlements et les palabres de cafés. Un consensus transparent s’est progressivement dessiné: comment ce petit trou perdu au milieu de l’Europe peut-il faire preuve d’une telle arrogance?

Menée par une poignée de politiciens voulant tirer un parti personnel de cette vague d’indignation, une coalition s’est formée afin de réagir avec force à l’attitude de la Suisse. Différentes mesures de rétorsion ont été envisagées: annulation de traités d’échange économiques, embargos, durcissement des positions liées à la fiscalité…

Et un jour, quelques mois après cette votation fatidique, une idée a jailli, tellement évidente qu’elle a séduit tout le monde, même parmi les membres les plus modérés ce cette coalition anti-suisse: “10% de la population suisse vit en dehors de Suisse. Renvoyons-les simplement chez eux”.

La suite fait partie de l’histoire: par le biais de législations, d’amendements, de décrets, de tracasseries administratives et d’autres expédients propres à chaque nation, les suisses résidents à l’étranger ont été expulsés et reconduits à l’intérieur des frontières de la Confédération Helvétique. Sauf le personnel d’ambassade, bien sûr.

En quelques mois, la Suisse a subit de plein fouet les conséquences d’une immigration de masse: pas moins de 750’000 nouvelles personnes ont débarqué en territoire helvétique, toutes titulaires du passeport à croix blanche, toutes à la recherche d’un emploi et d’un logement.

A l’origine, l'initiative de l'UDC contre l'immigration de masse visait à garantir la stabilité de la Suisse sur le plan de l’emploi, du logement et de la lutte contre la criminalité.

Ses initiants peuvent se féliciter d’une chose: une grande partie des étrangers résidant en Suisse a depuis quitté les lieux, ne supportant plus l’ambiance délétère d’un pays paralysé par le chômage, plombé par l’absence de logement et par une inévitable montée en flèche de la criminalité - mais cette fois, entre ressortissants suisses.

Aux dernières nouvelles, une nouvelle initiative est à l’étude pour retirer la nationalité helvétique aux citoyens n’étant pas suisses depuis au minimum 5 générations. Une question demeure: si l’initiative est acceptée, vers quel territoire ces nouveaux apatrides pourront-ils être expulsés?

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